La mer, la plage, le soleil et les devoirs ! [Terminé]

" Shi et Zen, aprés avoir passé le cimetiere où une impression de Shi régnait, se trouvaient a présent en pleine Shizen dans l'ambiance Zen de la plage ! "

C'est cool comme intro non ?

Nous voila enfin a la plage. Il faisait une chaleur étouffante. C'était assez etrange de trouver une plage dans un campus... mais je trouve ca plutot sympa, et vu le contexte, sacrément pratique !
Enlevant ma veste pour me retrouver en chemise, je ne put m'empecher de courir me mouiller les pieds dans l'eau fraiche qui effectuait ses vas et viens incessants. Joignant les mains, je baissais celles ci pour aller chercher de l'eau avant de l'envoyer en plein sur mon camarade de jeu. [De jeux de mots, jeu de scène, ou de jeux d'eau, a choisir !] A force de m'agiter, je fini par perdre équilibre. SPLAF ! Dans l'eau. Ressortant de là toute mouillée et boudant comme un chat venant de prendre son bain.
Je du echanger ma chemise mouillée et transparente pour ma veste séche, échange que je fis derriere un arbre. Tant pis pour le pantalon, il séchera sur moi ! Je ne pouvais tout de meme pas lui imposer un travail avec une fille trimbrée et en dessous par dessus tout !
M'asseyant (ENFIN !) calmement a coté de mon interlocuteur, je lui proposais de commencer a travailler.

- Qu'est ce qu'on pourrait bien faire ?...

[HS :] La plage est autour de la ville, pas DANS le campus ! xD

Zen était enfin arrivé à la plage avec Shi. Il faisait une chaleur étouffante...
Immédiatement, l'autre étudiante enleva sa veste pour se mouiller les pieds dans la mer. Puis elle arrosa son camarade, qui riait de bon cœur. Cette fille s'agitait tellement qu'elle tomba dans l'eau et finit toute trempée...
*De toute façon, l'eau a l'air bonne, et avec un temps pareil, mieux vaut se mouiller...* pensa le blond.
Elle échangea sa chemise contre sa veste et s'assit sur le sable.
"Qu'est ce qu'on pourrait bien faire ?... " demanda-t-elle.
Zen réfléchit. Il sentit le sable fin, chaud et doux glisser sous ses pieds.
L'étudiant répondit : "Trouver un rebondissement ?"
Il fallait commencer par quelque chose, ou Miki-sensei se fâchera... On ne sait pas encore de quoi elle est capable... è_é
Soudain, le blond eut une idée. Celui-ci s'approcha de la mer.
Il se retourna vers Shi, et lui dit : "J'ai trouvé la chute, par contre tu m'en voudras pas si t'es mouillée une deuxième fois ?"
La fille n'eut même pas le temps de répondre que Zen se laissa tomber volontairement dans la mer, en tirant Shi en même temps.
"La voila, la chute !"
Plouf.

[HS : on fait bien des plages dans des villes, alors pourquoi pas une mer dans un campus ? ]

- Trouver un rebondissement ?

Jusque là, j'arrivais a suivre ! Il fallait en effet trouver un rebondissement et une chute comme l'avait indiqué Miki-chama ! Mais ce n'est pas forcément évident... A peine cette pensée formulée, mon compagnon eut l'air d'avoir une illumination :

- J'ai trouvé la chute, par contre tu m'en voudras pas si t'es mouillée une deuxième fois ?

J'aurai voulu lui répondre que ca ne me faisait pas peur, hormis le fait qu’après ma veste, je n'avais plus rien de sec. Seulement il ne me laissa pas l'occasion de répondre. Me prenant par le bras et n’emmenant dans l'eau, il se... enfin "nous" laissa tomber et un : "La voila, la chute !"
Buvant une "bonne" et grande tasse d'eau salé sous l'effet de la surprise, je remontais a la surface en émettant un "POUAH !" [très féminin, je le conçois] pour recracher toute l'eau. Me retrouvant accroupie au dessus de lui a cause de la chute initiale, je décidais de me venger replongeant (gentiment) sa tête sous l'eau. Voyant son expression ahurie au sortir de l'eau, je ne pu m'empêcher de rire aux éclats.

- Comme ca on est quitte !

Shi décidé de se venger en replongeant Zen sous l'eau en riant aux éclats :
"Comme ça on est quitte !"

Le jeune blond ressortit de l'eau, trempé jusqu'aux os... Il voulait encore arroser Shi, mais bon, ils étaient venus ici pour travailler. Normalement.
Le jeune blond rigola : "Bon, au moins, on a trouvé une chute !"
Maintenant, les deux jeunes étaient complètement mouillés, avec de l'eau partout. Mais ce n'était pas vraiment un problème, étant donné que leurs vêtements sécheraient vite avec le soleil.
"Et on fait quoi, maintenant ?" demanda Zen.
Il s'allongea sous un parasol, à l'ombre. Il était bien, en compagnie d'une nouvelle amie. Il était heureux...
Zen commença à s'endormir rapidement : le jeune blondinet était épuisé, dès la deuxième journée.

- Et on fait quoi, maintenant ?

A peine sa question formulée, mon jeune ami de noyade s'allongea sous un parasol.
Aspirée par la complexité de la question, j'étais très concentrée sur une possibilité de scène des plus philosophiques ! ... Non, la vérité c'est que je partais dans un délire d'extraterrestres envahissant la Terre et que nos deux protagonistes avaient découvert qu'ils n'aimaient pas le sable ! Du coup, ils s'amusaient a faire des châteaux de sable pour faire des remparts aux envahisseurs ! Quand tout a coup, les méchants décidèrent de sortir leur arme secrète : Godzilla !!! Et quand celui ci faisait un pas, tous les châteaux s'écroulaient ! TADAAAA !!...
Hum... non, je vais peut être pas lui proposer ça...

Me tournant vers lui pour proposer une scène, je vit alors qu'il commençait a s'assoupir. Je m'asseyais donc, la tête dans les mains, et le regardais dormir. Il n'est vraiment pas désagréable a l’œil il faut dire.
Ses cheveux blonds dansaient au rythme du vent, sous lesquels un visage presque enfantin affiché une peau pale aux allures si douces. Je ne pouvais plus admirer ses yeux argentés, quasi transparents au soleil. Ses vêtements mouillés lui collaient a la peau, mais le soleil les avait déjà presque entièrement séchés.
Je lâchais un petit soupir d'aise. Qui aurait eu envie de travailler dans une situation pareille ?
J'avais envie de le toucher. C'était une mauvaise manie chez moi. Lorsque j'appréciais quelque chose, ou que cela me fascinait, j'avais besoin de savoir quelle sensation on avait lorsqu'on la touchait.
Je connaissais tout ! Du goudron aux peintures, des livres jusqu’au liquide fuyant des cours d'eau. J'avais besoin de sentir aussi, besoin de connaitre. Je ne supportais pas de ne rien savoir de la chose, c'était comme s'il y avait une vitre indestructible entre deux.
Pourtant tant de choses m'échappaient ! Le temps, l'espace, la gravitation, la mort. Tant de fois je partais a leur recherche, en vain. Ils n'avaient aucune odeur, aucun corps, aucune règle.
Mais trêve de réflexions philosophiques : j'avais un mal de tête qui débutait a force.

Ne résistant pas plus longtemps, j'approchais ma main de son bras, et fit glisser mes doigts le long de celui ci. Sa peau était douce et brulante de soleil. Elle était a elle seule la chaleur du sable fin et la douceur de l'eau turquoise. Concentrée sur ce délicat touché, j'en vins a oublier que je risquais de réveiller le sujet de ma curiosité.

Zen était plongé dans son sommeil. Un cauchemar lui était revenu en tête : celui d'il y a 9 ans. Là où ses parents ont perdu la vie. Et quelque chose le ramenait à la réalité... Le blond ouvrit les yeux lentement. Le surplus de lumière lui faisait mal aux yeux.
*Où suis-je ?* se demanda-t-il.
Il constata que Shi lui touchait le bras.
Zen se rendit compte de son impolitesse, surtout celle de s'être endormi devant son interlocutrice. Il rougit légèrement de honte, très gêné de son comportement.
Celui-ci s'excusa d'un ton maladroit : "Ah ! Euh... Désolé de m'être assoupi.. Je suis un peu fatigué en fait.."
Le jeune homme regarda Shi.
*J'aurais juré qu'elle était concentrée sur mon bras... Ou mon imagination me joue des tours.*

Comme je l'imaginais, mon toucher le réveilla assez vite. Je n'eus pas le temps de m'excuser, qu'étrangement, ce fut lui qui s'excusa le premier.

- Ah ! Euh... Désolé de m'être assoupi... Je suis un peu fatigué en fait...

- C'est pas grave voyons ! C'est moi qui suis désolée de t'avoir réveillé. Si tu préfères, on peut remettre ça a demain !

Je le regardais de nouveau. Ses grands yeux fatigués me fixaient de leur lueur argenté. Si hypnotisant...
Baissant les yeux, une moue triste et inquiéte sur le visage, j’osai lui demander :

- Est-ce que tout va bien ? Tu semblais agité, tu as fait un cauchemar ? ... Oups, désolée, excuse moi, ça ne se fait pas d’être aussi curieuse.

Un cauchemar... Cela me faisait penser au mien, que je faisais chaque soir...
Il y avait un garçon, il avait les cheveux rouges, il était beau. Moi, j'suis toute petite dans ce cauchemar. Lui, il est un peu plus âgé. Je crois qu'il essaye de me protéger. Me protéger d'une grande main violente. Sauf qu'un jour la grande main revient. Le garçon me pousse dans le placard pour m'enfermer et me cacher. A travers le trou de la serrure, je le vois. Il me voit. Il me sourit. Et la grande main l'emporte... Et je l'entends crier.
Sauf qu'a chaque fois, c'est moi qui me réveille en criant. Mes parents détestaient ça. Ils me disputaient chaque nuit, me disant qu'il fallait bannir ce rêve.

Perdue dans mes pensées, je ne remarquais pas la tête de six pieds sous terre que je faisais. Essuyant furtivement une larme au passage, je redressais la tête et affichais mon plus grand sourire. J'avais juré a ce garçon imaginaire qu'a mon tour, je sourirais jusqu'au bout.
Prenant Zen par les mains, je me levais en l'entrainant avec moi au soleil. D'un index a chaque coin de lèvre, se dessinais sur son visage un grand sourire. Le regard ahuri qu'il y ajouta me fit éclater de rire.
Pointant du doigt un avion filant droit dans le ciel, je dis a mon blondinet préféré :

- Celui ci, il va où a ton avis ?

"C'est pas grave voyons ! C'est moi qui suis désolée de t'avoir réveillé. Si tu préfères, on peut remettre ça a demain !"
Mais Zen ne voulait pas reporter ça. Il avait regardé la météo (de force, à cause de l'horloger) : demain, il pleuvra.
Le blond constata que Shi avait une lueur de tristesse qui s'affichait sur son visage. Sans savoir quoi dire, il se contentait de la regarder.

"Est-ce que tout va bien ? Tu semblais agité, tu as fait un cauchemar ? ... Oups, désolée, excuse-moi, ça ne se fait pas d’être aussi curieuse." demanda l'étudiante.

Zen ne voulait pas répondre. Par peur de gâcher le moment passé à la plage. Il ne voulait pas étaler son passé douloureux.
Il observa une nouvelle fois Shi : sur son visage se dessinait un air mélancolique, triste... Elle leva sa main pour essuyer une larme qui s'écoula de ses yeux. Une petite larme, mais Zen l'avait vue. La couleur des yeux de Shi ressortait encore plus avec son expression attristée qu'elle communiquait.
Puis elle afficha un grand sourire, comme pour cacher quelque chose. Zen connaissait ce sentiment qu'il faisait mine d'ignorer. Ensuite, son amie lui prit la main et l'emmena au soleil. Elle tenta de dessiner à l'aide de ses index un sourire sur le visage du blondinet : celui-ci ne savait pas quoi penser. Cachait-elle ses émotions ? Il voulait en savoir plus sur Shi. Sa façon de se ressaisir à tout moment était surprenant. Zen l'appréciait beaucoup, pour sa gentillesse, mais aussi pour son sourire ravissant.
La fille pointa un avion qui volait dans le ciel, et demanda :
"Celui ci, il va où a tout avis ?"

Le jeune homme répondit avec un grand sourire : "Je ne sais pas. Mais je sais que chaque passager regardant par le hublot observe le magnifique endroit qu'est Fukasaku..."
L'étudiant resta inerte un moment, perdu dans ses pensées. Il ajouta :
"Je crois avoir trouvé un rebondissement lié à la chute."
Il demanda un ballon à une personne qui le lui prêta avec gentillesse.
"Un ballon, ça rebondit, non ?" poursuivit le jeune blond.

- Je ne sais pas. Mais je sais que chaque passager regardant par le hublot observe le magnifique endroit qu'est Fukasaku...

- C'est vrai... tu as raison, Fukasaku est vraiment un merveilleux endroit. Mais moi je dis qu'il va... a Rome ! Ou peut être Madrid...

L'étudiant resta inerte un moment, perdu dans ses pensées. Il me regarda alors, et tout en allant chercher un ballon a un enfant il me dit :

- Je crois avoir trouvé un rebondissement lié à la chute. Un ballon, ça rebondit, non ?

Je restais un moment a réfléchir a ce qu'il cherchait a faire. Un ballon rebondit, une personne chute dans l'eau. Cherchait il a jouer sur les mots ou réellement créer un événement avec l'action du ballon ? Réfléchissant a voix, je ne pu m’empêcher de parler. C'était d'avantage pour moi que pour Zen que je m'adressais :

- Deux jeunes gens sur la plage, l'un se fait assommer par un ballon et se noie, l'autre va le secourir. Quelque chose comme ça ?

"Deux jeunes gens sur la plage, l'un se fait assommer par un ballon et se noie, l'autre va le secourir. Quelque chose comme ça ?"

Zen répondit : "A peu près. Si je te lances le ballon et que tu tombes dans la mer, ça fera une chute. Si je te lances le ballon, que tu me la renvoie en pleine face et que je tombe dans la mer, ça fera un rebondissement et.. une chute !"
Ce n'était pas que le blondinet était fier d'avoir trouvé quelque chose. C'est parce qu'il ne trouvait rien d'autre à part jouer sur les mots... Ce qui n'était pas si mal, déjà, pour un début. Mais il avait respecté les consignes de ce qu'avait demandé Miki-sensei ~
Après avoir déclaré son idée, il lança le ballon sur Shi. Espérons qu'elle soit réactive.. et bonne pour renvoyer les balles. Y aura-t-il un rebondissement ou une simple chute ?

- A peu près. Si je te lances le ballon et que tu tombes dans la mer, ça fera une chute. Si je te lances le ballon, que tu me la renvoie en pleine face et que je tombe dans la mer, ça fera un rebondissement et... une chute !

Il me lança alors la balle qu'il tenait dans les mains, comme pour illustrer son idée.
Amusée par le principe, je décidais de réceptionner le ballon que m'envoyait le jeune homme. Voyant son petit sourire un coin démontrant qu'il était un minimum fier de son idée, je décidais de jouer le jeu jusqu'au bout et de créer un rebondissement et une chute. Lui renvoyant la sphère, j'avais osé espérer m’être améliorée en lancer. Manque de chance, ce n'était pas le cas ! La balle lui arriva par conséquent en pleine tête. Ça, pour une chute c'était une chute ! Sans attendre de signes de vie de sa part (en espérant qu'il y en ait encore) je courais en sa direction pour m'assurer que tout allez bien.

- Est-ce que ça va ? Olala je suis vraiment désolée !! Ça pour une chute ! C'est aussi sensationnel et tragique que chez du Sophocle ou du Shakespeare !

M'accroupissant a coté de lui, je lui soulevais la tête d'une main et m'approchais pour vérifier que tout était encore en état de fonctionner... ou presque.

"Est-ce que ça va ? Olala je suis vraiment désolée !! Ça pour une chute ! C'est aussi sensationnel et tragique que chez du Sophocle ou du Shakespeare !"
Zen savait que ça fonctionnerait bien, pour une chute. Si ça ne faisait pas de dégâts... Il était un peu sonné, et Shi lui souleva le tête d'une main pour voir si il allait bien. Cette scène était quelque peu embarrassante : une fille accroupie à côté d'un blond en lui portant légèrement la tête. Il y avait de quoi être gêné.
Puis, l'étudiant tenta tant bien que mal de se relever. Il titubait un peu, après le choc du ballon et de la chute... Mais Zen n'en voulait pas à Shi : c'était le but. Satisfait, il esquissa un sourire et dit :
"On a fini ! Si ça te convient, bien sûr... Au pire, on peut rester encore un peu ici, si tu veux trouver quelque chose de plus.. potable !"

Zen tenta de se redresser et ne semblait pas trés bien tenir sur ses deux jambes. M'apprêtant a le recueillir en cas de chute, je le regardais plutot inquiete. Pourtant celui ci me fit un grand sourire vainqueur et dit triomphalement :

- On a fini ! Si ça te convient, bien sûr... Au pire, on peut rester encore un peu ici, si tu veux trouver quelque chose de plus... potable !

- Je crois surtout que tu devrais t'assoir un peu et attendre que les vertiges te passent. Tu n'as rien de cassé au moins ?

Dis-je en lui désignant un siége non loin de là.

- Je suis vraiment désolée... J'espere au moins que sur scéne je ne te détruirais pas le nez une nouvelle fois ! Finalement tu es beaucoup plus solide qu'on ne pourrait le penser ! Je reste un sacré buldozer quand je tire.

Soulevant délicatement ses cheveux au niveau du front avec la paume d'une main, je vis alors que celui ci était rouge du coup porté.

- Si tu voyais ton front ! C'est limite si tu n'as pas la marque du ballon tatoué dessus. En tout cas, tu as une jolie trace...

[HS :] Un siège dans une plage ? xD Plutôt une chaise longue, non ? :p

"Je crois surtout que tu devrais t'assoir un peu et attendre que les vertiges te passent. Tu n'as rien de cassé au moins ?"
Zen se sentait quand même un peu assommé. Et surtout surpris par la puissance de l'envoi de la balle.

"Je suis vraiment désolée... J'espère au moins que sur scène je ne te détruirais pas le nez une nouvelle fois ! Finalement tu es beaucoup plus solide qu'on ne pourrait le penser ! Je reste un sacré bulldozer quand je tire."
Puis Shi souleva les cheveux de blondinet qui cachaient son front.

"Si tu voyais ton front ! C'est limite si tu n'as pas la marque du ballon tatoué dessus. En tout cas, tu as une jolie trace..."
L'étudiant avait une sacrée migraine... Il espérait au moins pouvoir supporter ça. Il se dirigea lentement, pour ne pas chuter, vers une chaise longue protégée par l'ombre du parasol. Le soleil tapait fort... et renforcerait le mal de tête de Zen. Celui-ci essayait quand même de sourire pour rassurer son amie.
"T'inquiète pas, ça va aller. Je vais au moins essayer de tenir. Si tu me renvoie pas le ballon aussi fort la prochaine fois ! Parce qu'en plus du rebondissement, la chute fait mal elle aussi."
Le jeune blond regarda sa montre : il commençait à se faire tard.

[HS : bah une chaise longue c'est un siége non ? ]

- T'inquiète pas, ça va aller. Je vais au moins essayer de tenir. Si tu me renvoie pas le ballon aussi fort la prochaine fois ! Parce qu'en plus du rebondissement, la chute fait mal elle aussi.

- Oui c'est promis ! J'irai doucement !

Le jeune homme ne semblait pas bien du tout ! Me précipitant vers ma chemise que j'avais laissé sécher, je partais la prendre pour la rafraichir dans l'eau de la mer qui s'était refroidie avec le temps. Je revins lui déposer doucement sur le front, et l'observer d'une mine inquiéte.

- Veux tu que je t'emméne a l'infirmerie ? Ou bien que je te raméne jusque chez toi ?

"Oui c'est promis ! J'irai doucement !"
Espérons-le.. Shi, inquiète, prit sa chemise qui avait séché pour la retremper dans l'eau de mer, et la mit sur le front du blond.
Zen ferma les yeux. Il voulait écouter le bruit du va et vient des vagues, de la mer... Ce bruit si reposant. Son mal de tête se calma légèrement.

"Veux tu que je t'emmène a l'infirmerie ? Ou bien que je te ramène jusque chez toi ? "
Le blondinet ne savait pas où se trouvait l'infirmerie. Le plan que lui avait donné Minoru était à présent complètement trempé... Et il savait pertinemment que le vieil horloger ne calmerait pas sa migraine (au contraire, il l'aggraverait).
Zen ouvrit à moitié ses yeux et dit donc à son amie : "Je préfère rester ici... C'est.. mieux."
Il écoutait attentivement le doux silence de la plage. Le paysage était magnifique. Il y avait peu de personnes présentes en ce lieu; il commençait à faire frais.

- Je préfère rester ici... C'est... mieux.

Comprenant son choix, je restais alors un moment a le contempler se reposer. Il paraissait si paisible... J'écoutais a mon tour le lent râle de Neptune. L'air était chargée d'une odeur iodée des plus agréables. Prenant une grande inspiration, je me relevais doucement pour ne pas le déranger, et partais au bord de l'eau.
Je m'amusais a regardais les minuscules crabes courir se cacher sous le sable, et les oiseaux plonger dans la mer pour pécher. J'aurai voulu être un oiseau.

[ *Je suis un oiseau ! - Non ! - Si ! Je suis un oiseau ! - Non ! - Dis le ! - ... D'accord ! Tu es un oiseau !* [un petit souvenir de film] Mais où s'en vont mourir les oiseaux ? Sur le bord d'un trottoir a cause d'une voiture de trop ? Non. Ce n'est pas ca un oiseau. Un rouge-gorge... Des cheveux rouges, une main agressive...
Stop. Je dérive. ]

Me laissant tomber sur le dos, je ne parvenais pas a garder les yeux ouverts, éblouie par le soleil. J'avais envie de rester ici, et d'attendre de pouvoir contempler les étoiles. Je les connaissais toutes par coeur. Je pouvais les désigner les yeux fermés. Aprés je rentrerai en trainant par ci par là. Au milieu d'une ville fantome, d'une ville la nuit. Les rues silencieuses, le calme pesant, le béton désert, les oiseaux muets, les enfants couchés. Un monde en noir et blanc. La paix & l'extase réunies en un lieu.

Mes paupières se fermèrent comme de lourds rideaux de velours rouges. La voila, ma chute.
Le temps passa. Une seconde, une minute, une heure. Je n'en sais rien. Mais aprés tout qu'elle était la différence entre ces trois unités ? Aucune. Elles n'existent que par leur durée de vie. Et leur durée n'existe que par l'importance qu'on lui donne.
C'est sur un monde identiquement différent que mes yeux se rouvraient alors.

[HS :] Un monde identiquement différent ? xD

Shi laissa son ami se reposer tranquillement. Sur la plage régnait une atmosphère paisible, sereine... Où on peut se détendre tranquillement.
Le temps passait.. Un peu... Beaucoup...
Zen se sentait un peu mieux. Celui-ci regarda sa montre, puis décida de rentrer. Il ouvrit les yeux et chercha Shi. Il observa autour de lui et la vit étendue par terre, les yeux fermés. Était-elle endormie ? Le jeune blond se voulait pas tenter de la réveiller si elle l'était. Il s'assit discrètement à côté d'elle, pour l'attendre. Ne sachant pas quoi faire, l'étudiant la contempla un long moment, scrutant son visage délicat. Zen patientait à côté d'elle, immobile, jusqu'à ce que ses yeux se rouvrent et que son sourire habituel revienne.

[H.S : Owii, moi parler la France very well ! ]

Je rouvris les yeux et vis que Zen était assis a mes cotés.

- Bonjour !

Me redressant, je fus étonnée de voir que le soleil était deja pratiquement couché. Tous avaient quitté la plage, il ne restait alors plus que nous deux et le bruti des vagues.

- Oula ! J'ai du dormir longtemps ! Désolée... Je crois que nous avons fini pour aujourd'hui, non ? Et ta tete, ca va mieux ?

"Oula ! J'ai du dormir longtemps ! Désolée... Je crois que nous avons fini pour aujourd'hui, non ? Et ta tête, ca va mieux ?"

Zen lui répondit : "Je pense qu'on a fini, oui. Et mon mal de tête aussi, d'ailleurs. On rentre ? Il n'y a plus personne à la plage.."
Le blondinet rendit la chemise à son amie qui la lui avait prêté pour calmer sa migraine et la remercia.
Il dit ensuite : "Cette journée sera inoubliable.. Pour moi, en tout cas."
L'étudiant était quand même un peu fatigué pour avoir dépensé autant d'énergie. Il regarda le soleil se coucher à l'horizon, avec une clarté orangée qui se reflétait sur la mer et les nuages. Oui, cette journée est inoubliable.
*Espérons que la journée suivante la sera aussi..*
Puis Zen décida de quitter la plage en compagnie de Shi... Si elle le voulait bien.