Un endroit calme... enfin ! [Suite de la cafétéria] [FINI]

Après avoir pris un déjeuner épouvantable dans ce lycée en compagnie de Shin, celui-ci et Zen se dirigèrent vers la bibliothèque, endroit plus calme pour converser et se détendre... Ils avaient largement le temps pour ça, car les cours se déroulaient plutôt tard dans l'après-midi. Après avoir traversé quelques couloirs tortueux, les deux lycéens arrivèrent dans la bibliothèque. Le blondinet eut tout l'honneur d'ouvrir la porte~
Il y découvrit dans grandes étagères où jonchaient des centaines de livres ! Il y avait quelques sièges et des tables à leur disposition. Le campus ne manque pas de moyen, vraiment...

"Ouah.. Pas mal du tout, cette bibliothèque !"

HS : Désolée si je m incruste...

Sakis venait de terminer de manger son déjeuner qui n était pas déplaisant, il fallait le dire. C est impossible que des sushis ne soient pas bons !
Elle s était dirigée vers la bibliothèque, pour chercher de quoi occuper ces longues minutes à ne rien faire. La culture japonaise était assez riche, alors leur littérature doit être impressionnante. Sakis parcourut les nombreux livres dans les étagères. Certains bouquin faisaient 6 pages, d autres étaient des pavés de plus de 1000 pages ! Un escabeau était mis à disposition des élèves trop petits pour atteindre les manuels en haut de la bibliothèque. La lycéenne monta donc dessus, quand soudain la porte s ouvrit et cogna le support sur lequel s appuyait l'adolescente. Celle-ci essaya de s accrocher à quelque chose pour ne pas tomber, mais c'était peine perdue. Elle tomba tête la première sur le garçon qui avait ouvert la porte; et, accidentellement, elle embrassa (sur la bouche et pas sur la joue, cette fois) la personne sur laquelle elle s était écroulée.
Un peu sonnée par le choc, elle se remit petit à petit et se rendit compte de ce que... de ce quelle... de ce qu'elle AVAIT FAIT !
Elle se releva en s'appuyant sur la porte et présenta une fois de plus ses sincères excuses tout en faisant une courbette :
"Excusez-moi !! Vous avez ouvert la porte et je suis tombée de l'escabeau ! Je suis sincèrement désolée !!!"

[HS : Mais non, ne t'excuses pas~]

Plutôt content de son déjeuner, Shin ouvrit la marche et mena son ami (?) à la bibliothèque, havre de paix où il venait fréquemment se réfugier lorsqu'il voulait être seul. Tout en prenant des raccourcis qu'il avait découvert pendant l'année, le jeune homme se demandait de quoi ils pourraient bien parler, une fois arrivé à destination. Ils n'allaient pas parler du campus ou de nourriture pendant des heures, quand même ! Mais il avait beau se creuser la tête, il ne voyait pas de sujet abordable sans qu'il ne réfèrent à leurs passés respectif, sujet qu'il ne voulait à tout prix éviter. Et puis, Zen étant orphelin, lui non plus ne devait pas en avoir très envie. Bah, de toute façon, ils verraient bien là-bas.
Une fois devant l'imposante porte derrière laquelle reposaient toutes sortes de livres, l'italien s'écarta respectueusement, s'amusa à faire une révérence et déclara solennellement :

"A toi l'honneur."

A peine avait-il entrebâillé la porte qu'une masse bleue s'effondra sur le blondinet, l'entraînant dans sa chute. Le lycéen reconnu aussitôt Sakis la fille qu'il avait rencontré la veille en salle de retenue. Il s'apprêtait à détourner les yeux, ne se remémorant que trop bien ce qui s'était passé ce jour-là, lorsqu'un détail attira son attention. Leurs visages se touchaient et leurs lèvres... se joignaient ? Ils étaient en train de s'embrasser ?

"Excusez-moi !! Vous avez ouvert la porte et je suis tombée de l'escabeau ! Je suis sincèrement désolée !!!"

A l'intérieur de lui, Shin ressentit comme un coup de poignard, suivit d'une sensation de froid immense. Et il avait l'impression d'être infiniment triste... Non, il ne pouvait pas.. être jaloux de Zen ? Ce serait tellement ridicule ! C'était un accident, et puis il ne la connaissait pratiquement pas ! Pour réagir comme ça... il faudrait vraiment... être stupide. Peut-être était-il simplement malade ?
Reprenant ses esprits, il aida le blond à se relever tout en demanda d'une voix qu'il aurait voulu plus inquiète :

"Ca va ? Rien de cassé ?"

Lorsqu'il fut rassuré sur l'état de son camarade (qui en fait ne l'intéressait pas plus que ça), il se tourna vers la jeune fille et déclara avec un sourire plutôt forcé :

"Oh, Sakis ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à te retrouver ici."

Intérieurement, il se baffa. Il fallait absolument qu'il se reprenne ! Avec son comportement bizarre, Zen allait sûrement se poser des questions. Il enchaîna, tout en essayant d'être le plus naturel possible :

"Attends, tu as un truc dans tes cheveux, je vais te l'enlever."

Il se rapprocha de Sakis, et tout en enlevant une poussière imaginaire, il lui murmura de manière à ce qu'elle soit la seule à l'entendre :

"Surtout, pas un mot de ce que je t'ai dit hier à qui que ce soit. Compris ?"

Il s'éloigna et poursuivit, comme si de rien était :

"Au fait, vous n'avez pas été présenté ? Zen, voici Sakis, première année, et Sakis, voici Zen Wisteria, en première année comme nous. Bien, et si on entrait dans la bibliothèque ?"

[HS : Ah, j'ai encore fait un truc super long ! Je suis désolée...]

Tout à coup, quelque chose (ou plutôt quelqu'un) s'effondra sur Zen sans qu'il puisse faire ni comprendre quelque chose.
"Excusez-moi !! Vous avez ouvert la porte et je suis tombée de l'escabeau ! Je suis sincèrement désolée !!!"

Que s'était-il passé ? Ça s'est passé tellement vite... Le blondinet venait de réaliser qu'il avait échangé un baiser avec... cette fille aux cheveux bleu ?! Shin aida l'étudiant à se relever :
"Ça va ? Rien de cassé ?"

Encore tout retourné par le choc (et surtout le baiser involontaire donné par cette lycéenne), il rougit sur le moment. Ça lui faisait une drôle d'impression... Il répondit :
"Non non, ça va..."

Puis, le décoloré s'adressa à la jeune fille :
"Oh, Sakis ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à te retrouver ici. Attends, tu as un truc dans tes cheveux, je vais te l'enlever."

Ces deux-là avaient visiblement l'air de se connaître. Puis, Shin poursuivit :
"Au fait, vous n'avez pas été présenté ? Zen, voici Sakis, première année, et Sakis, voici Zen Wisteria, en première année comme nous. Bien, et si on entrait dans la bibliothèque ?"

"Bonne idée. Entrons, alors !"
Zen voulait se présenter à la dénommée Sakis, mais il ne savait pas comment s'y prendre. Une poignée de main ? Une courbette ? Une bise ? C'était idiot, elle l'avait déjà embrassé en plus. C'était la première fois qu'une fille faisait cet effet au jeune blond. Il se sentait... étrange.

"Oh, Sakis ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à te retrouver ici. Attends, tu as un truc dans tes cheveux, je vais te l'enlever."
Il se rapprocha de la lycéenne, fit mine d épousseter celle-ci, et murmura :

"Surtout, pas un mot de ce que je t'ai dit hier à qui que ce soit. Compris ?"

Sakis comprenait. Après tout, ils avaient un passé commun. De ce fait, il régnait une sorte de complicité entre les deux individu.

Shin s'éloigna et poursuivit :

"Au fait, vous n'avez pas été présenté ? Zen, voici Sakis, première année, et Sakis, voici Zen Wisteria, en première année comme nous. Bien, et si on entrait dans la bibliothèque ?"

Le jeune blond répondit :
"Bonne idée. Entrons, alors !"

Le jeune blond rougissait un peu... Quoi de plus normal, après ce qu il venait de se passer ? Sakis voulut détendre l atmosphère : elle embrassa une seconde fois Zen (sur la joue) et dit d un ton amical :
"Je suis Sakis... Enfin, normalement tu le sais déja. Enchantée !"

Puis la lycéenne entra à l intérieur de la vaste bibliothèque. Par où allait elle commencer ? Cela faisait un peu longtemps qu elle n avait pas lu un livre japonais. Elle savait lire, mais avait encore quelques difficultés pour comprendre certains caractères difficiles.

Une fois les présentations faites, les trois lycéens pénétrèrent dans l'immense bibliothèque. Laissant passer les deux autres, Shin attendit derrière afin de fermer la porte derrière eux. Alors qu'il s'apprêtait à le faire, il entendit Sakis parler à Zen avant de la voir lui faire la bise :

"Je suis Sakis... Enfin, normalement tu le sais déja. Enchantée !"

*BAAAAAM !*

"Eh, jeune homme ! C'est pas la peine de claquer la porte comme ça ! Si vous la cassez, c'est vous qui rembourser !
- Désolé... Un courant d'air..."

Le jeune homme passa une main sur son visage et tenta de se calmer. Mais pourquoi s'énervait-il comme ça ? Il n'y avait aucune raison ! Il n'allait vraiment pas bien... Une fois qu'il pourrait s'en aller, il devrait absolument aller à l'infirmerie.
Lorsqu'il redevint maître de lui-même, il fit un sourire au deux autres avant de déclarer :

"Bien ! Et si on réservait une table ? On pourra aller chercher des livres après si vous voulez..."

"Je suis Sakis... Enfin, normalement tu le sais déja. Enchantée !"
Une deuxième fois, Zen se mit à rougir... Il ne s'était pas encore remis de ses émotions.

Tout d'un coup, Shin claqua la porte brutalement, faisant sursauter le blondinet.
"Eh, jeune homme ! C'est pas la peine de claquer la porte comme ça ! Si vous la cassez, c'est vous qui rembourser !
- Désolé... Un courant d'air..."

Puis l'italien poursuivit en souriant :
"Bien ! Et si on réservait une table ? On pourra aller chercher des livres après si vous voulez..."

"Je réserve la table !"
répondit le jeune blond avant de se présenter rapidement à Sakis, puis partit précipitamment en direction de plusieurs places libres.
Après s'être installé, il choisit de se plonger dans un livre philosophique sur le temps afin de se calmer un peu.

//HS// Désolée si je me tape l'inscruste, mais je m'ennuie! : D//

Les tables de la bibliothèques étaient assez grandes, et les étudiants s'étaient éparpillés un peu partout autour. Le blondinet était quant à lui assis en bout de table. Kida devait avoir fini son livre pour demain, où il y aurait une interrogation. Il en était à l'avant-dernier chapitre et était venu à la bibliothèque pour le finir, car c'était soi-disant un lieu plus calme pour mieux se concentrer. Je dis soi-disant, car le blondinet, qui pour une fois était à fond dedans, entendit un énorme bruit de claquement de porte qui le fit sursauter. Il regarda à l'entrée, c'était celle de la bibliothèque qui venait d'être violamment fermée par... le décoloré de son dortoir, si on en juge par la direction du regard du bonhomme qui l'engueulait. Il était accompagné de Zen, le débutant Otaku, et de Sakis, la jolie demoiselle aux longs cheveux bleus marine. Il constata que le teint de la figure de Zen pouvait être décrite de couleur virant à l'écrevisse. Mais ce qui surprenait le plus Kida, c'était quand même la nervosité de Shin: il n'aurait jamais pensé qu'il puisse être énervé comme ça, lui qui paraît si calme et indifférent habituellement. Puis ils s'étaient assis à une table voisine à la sienne.
Kida posa son regard sur son propre livre d'un air désespéré, et se dit que c'était peut-être le moment d'aller saluer ses camarades. Tenté par un petit diable, il mit son marque-page mais garda le bouquin dans sa main, se leva, et s'approcha des trois compères:

-"Salut les gars! Qu'est-ce que vous faites ici? Je vous croyais pas si studieux", plaisantait-il.

HS : Mais non, t inquiète pas :D
Par contre, je crois qu à partir du moment où on est 5-6 ou plus, c est un peu dur de Rp :s
Tiens, je vais mettre des couleurs pour différencier le tout xD
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Tout d un coup, Sakis entendit un gros claquement qui provenait de Shin.

*Quoi ?! Qu est ce qu'il se passe ? Un ennemi ?!*

Sakis se retourna, poings face au visage, prete pour le combat !

"Eh, jeune homme ! C'est pas la peine de claquer la porte comme ça ! Si vous la cassez, c'est vous qui rembourser !
- Désolé... Un courant d'air..."

*Ah. Dommage...*

Puis Shin ajouta :
"Bien ! Et si on réservait une table ? On pourra aller chercher des livres après si vous voulez...
- Je réserve la table !" répondit Zen.

Celui-ci se présenta rapidement à Sakis avant de partir chercher des places, puis se plonger dans un livre. La lycéenne le suivit, et chercha un livre à lire pour se remémorer les caractères japonais. Elle trouva un livre rempli de kanjis, idéal pour s exercer. Puis, une personne se rapprocha de la table et dit :
"Salut les gars! Qu'est-ce que vous faites ici? Je vous croyais pas si studieux"

Elle reconnut Kida et lui répondit :
"Bonjour Kida !"

Elle lui fit une bise sur la joue, et plaisanta avec lui :
"Moi non plus ! Mais si tu es ici, c est que toi aussi tu dois passer ton temps à lire !"

Après avoir consulté une seconde fois son livre, elle ne comprenait pas certains caractères. Elle se rapprocha donc de Shin et le questionna :
"Dis, tu sais ce que veut dire ce kanji ?"

Citation :

愛

"Je crois qu il est écrit sur le front de Gaara dans le manga Naruto, mais je n ai jamais su ce que ça voulait dire..."

[HS : Bon, bah moi aussi j'ai mis des couleurs. XD]

"Salut les gars ! Qu’est-ce que vous faites ici ? Je ne vous croyais pas aussi studieux !
- Oh, Kida-kun, bonjour... "

C’était un festival ou quoi ? Pourquoi toutes les personnes qu’il connaissait se retrouvaient curieusement ici alors que le campus était gigantesque ? Dire qu’à la base il était juste venu afin de pouvoir discuter tranquillement avec Zen...
Il alla chercher un livre, lorsqu’il aperçut Sakis s’approcher de Kida, et après l’avoir joyeusement salué, elle l’embrassa sur la joue.

"Mais faites attention à ce que vous faites, jeune homme ! Ce livre vaut une fortune !"

Reprenant brutalement ses esprits, Shin se rendit compte que ses mains étaient tellement crispées sur le livre qu’il était en train de froisser la couverture qui était tout de même assez résistante. Il s’excusa une nouvelle fois avant de reposer le livre à sa place.
De plus en plus ridicule. Il ne se comprenait même plus. Il n’était plus du tout dans son état normal depuis qu’il était arrivé dans cette bibliothèque... Et plus précisément, depuis que Sakis était entrée dans son champ de vision. Ce n’était peut-être qu’une crise de nerfs, comme le lycéen en avait eu souvent depuis le crash, qui avait s’était déclenché à cause du stress qu’il avait accumulé ? Oui, ça ne pouvait être que ça. Le fait qu’elle survienne maintenant n’avait aucun rapport avec qui que ce soit.
Il expira profondément et tenta de chasser sa fébrilité. Ca finirait par passer... Du moins, c’est ce qu’il pensait avant que Sakis ne vienne vers lui avant de lui demander :

"Dis, tu sais ce que veut dire ce kanji ?"

Le décoloré sursauta et manqua de peu la crise cardiaque. Il lui adressa un sourire, comme si c’était tout à fait normal, avant de regarder le caractère qu’elle lui montrait. Du calme, elle ne faisait que de lui demander de lui expliquer un mot...

"Je crois qu’il est écrit sur le front de Gaara dans le manga Naruto, mais je n’ai jamais su ce que ça voulait dire..."

En le voyant, il ne put s’empêcher de faire un large sourire. Quel paradoxe, qu’elle lui demande la signification de ce kanji à lui, le plus mal placé pour en parler. Après quelques secondes de silence, le jeune homme répondit enfin à la lycéenne :

"C’est le kanji qui signifie : "amour", dans le sens du sentiment qu’on peut ressentir pour quelqu’un."

"Dis, tu sais ce que veut dire ce kanji ? Je crois qu’il est écrit sur le front de Gaara dans le manga Naruto, mais je n’ai jamais su ce que ça voulait dire..."

Shin se mit à sourire, et après quelques instants de silence, il lui répondit :
"C’est le kanji qui signifie : "amour", dans le sens du sentiment qu’on peut ressentir pour quelqu’un."

A ces mots, Zen leva la tête. C'est bizarre, cela sonnait plutôt faux, quand ça sortait de la bouche de l'italien.
"Dans le sens du sentiment qu’on peut ressentir pour quelqu’un." Zen se sentait étrange... Et si c'était ce qu'il ressentait pour Sakis, au fond de lui ? C'est stupide : il ne la connaissait même pas, et c'était juste un baiser... Le blondinet se changea les idées en entamant une conversation avec Kida :
"Alors, qu'est-ce-qui t'amènes ici ? Nous, on cherchait justement un coin tranquille..."

Shin répondait d'un air lassé, presque indifférent:

-"Oh, Kida-kun, bonjour..."

Certes, il était comme d'habitude, mais le blondinet pouvait deviner que quelque chose n'allait pas, peut-être le ton trop indifférent justement. Suivie ensuite la réponse de Sakis qui, elle, était beaucoup plus gaie:

-"Bonjour Kida!", lançait-elle joyeusement.

Il avait omis un petit détail. En effet la demoiselle venait des Pays-Bas, et aimait saluer ses amis comme elle avait coutume de le faire dans son pays, c'est-à-dire par une bise, et elle n'hésita pas d'ailleurs à lui rappeler en lui en faisant une. Soudain, une idée apparut comme un éclair dans la tête de Kida: peut-être que le teint rougi de Zen pouvait être expliqué par Sakis, qui lui aurait fait une bise? Mais, à moins que le petit otaku soit très émotif et sensible, ça paraissait quand même peu probable... Etrange. Et l'énervement de Shin, ce serait donc parce que, en supposant que la demoiselle avait embrassé le blondinet, et qu'elle aie fait la même chose à Shin quelques temps avant, il s'était imagné des choses et... Rooh trop compliqué pour la petit tête du blondinet, il n'avait pas de temps à perdre à ces réflexions inutiles (même si ça plairait certainement à Izaya de savoir des ragots du genre...). Le jeune fille continuait:

-"Moi non plus ! Mais si tu es ici, c est que toi aussi tu dois passer ton temps à lire !"

-"Pas vraiment, non... J'ai ..."

-"Mais faites attention à ce que vous faites, jeune homme ! Ce livre vaut une fortune !", le coupa le vieillard bibliothécaire du lycée qui faisait des reproches au décoloré.

Shin alla reposer le livre en question en s'excusant puis retourna à la table où se trouvaient les lycéens. C'est alors que la fille aux cheveux bleus alla lui demander la signification d'un kanji, ce à quoi le crispé répondit avec un sourire presque commercial:

-"C’est le kanji qui signifie : "amour", dans le sens du sentiment qu’on peut ressentir pour quelqu’un."

Kida avait pu remarquer un léger sursaut de l'italien quand la question lui fut posée, et cela expliquait donc peut-être son énervement... Serait-il... Amoureux? Toutefois, Izaya, heureusement, ne lui avait encore demandé d'infos ni sur Shin, ni sur Sakis, ni sur Zen. En parlant de Zen, il avait levé la tête d'un léger air intrigué. Il avait dû lui aussi remarquer l'état dans lequel se mettait le décoloré. Ou alors était-il lui aussi amoureux? Tout à coup le blondinet aux yeux noisette se sentit de trop, comme s'il s'était interposé dans la "bataille". Mais Zen relança la conversation avec lui, comme s'il ne s'en souciait pas:

"Alors, qu'est-ce-qui t'amènes ici ? Nous, on cherchait justement un coin tranquille..."

Kida soupira un bon coup pour s'enlever toutes ces idées de la tête et lui répondit, d'un air désespéré à la manière d'un comédien (il faut toujours qu'il plaisante), et désignant son livre:

-"Ah, pareil... Je dois finir ce livre pour demain, et y a tellement de bruit dans ma chambre, entre Saitô et Takeru, et puis, je suis sûr que Akiya va bientôt rentrer lui aussi... Et je te laisse imaginier le boucan que ça fait quand ce crétin rentre... Haha", riait-il à la fin de sa phrase.


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//HS// Chui désolée pour la longueur O.O

"C’est le kanji qui signifie : "amour", dans le sens du sentiment qu’on peut ressentir pour quelqu’un."

"Merci ! Je viens d apprendre quelque chose qui me sera peut-être utile... Enfin."

En y repensant, Shin avait réagi brutalement deux fois aujourd hui... Pourtant, à l apparence, on n aurait jamais cru qu il était violent. Etrange... Sakis se mit à réfléchir petit à petit sur la raison des gestes un peu brusques de l'italien...

Puis Zen commença à discuter avec Kida :
"Alors, qu'est-ce-qui t'amènes ici ? Nous, on cherchait justement un coin tranquille..."

Son interlocuteur désigna son livre et dit d un air abattu :
"Ah, pareil... Je dois finir ce livre pour demain, et y a tellement de bruit dans ma chambre, entre Saitô et Takeru, et puis, je suis sûr que Akiya va bientôt rentrer lui aussi... Et je te laisse imaginier le boucan que ça fait quand ce crétin rentre... Haha"

Saitô ? Takeru ? Akiya ? Surement des amis... Non, sinon il n aurait pas dit "crétin"... Des colocataires, plutot, de Kida.
Sakis reposa son livre sur l étagère (elle en avait déja marre d étudier), puis elle s assit sur sa chaise, les jambes sur la table. Oups, elle avait oublié qu elle portait une jupe...

"Merci ! Je viens d’apprendre quelque chose qui me sera peut-être utile... Enfin.
- De rien, c’est normal..." Répliqua humblement le décoloré.

De leur côté, il semblait que Zen et Kida avait entamé une conversation :

"Alors, qu'est-ce-qui t'amènes ici ? Nous, on cherchait justement un coin tranquille...
- Ah, pareil... Je dois finir ce livre pour demain, et y’a tellement de bruit dans ma chambre, entre Saitô et Takeru, et puis, je suis sûr que Akiya va bientôt rentrer lui aussi... Et je te laisse imaginer le boucan que ça fait quand ce crétin rentre... Haha
- Akiya ? Je crois que son chat a disparu il y a quelques jours...Si c’est le cas, il va sûrement prendre Takeru comme responsable, à cause de son allergie. On va encore passer une nuit blanche~" Ajouta-t-il d’un ton joyeux.

Ravi de voir qu’il semblait avoir repris contrôle de lui, Shin afficha un grand sourire. Il se leva pour aller chercher un livre tout en sifflotant, croisant Sakis qui allait en sens inverse. Il chercha pendant quelques instants et retomba sur le livre que la jeune fille venait de reposer. Il se tourna et allait lui demander s’il était bien quand...

....

Il n’avait rien vu. Rien du tout, pensa-t-il et se retournant précipitamment pour cacher la rougeur anormale de ses joues qui prouvait le contraire. Il se focalisa sur la recherche d’un livre potable tout en essayant de chasser de son esprit la vision qu’il avait eu quelques secondes auparavant. Décidemment, ce n’était pas son jour.

-"Ah, pareil... Je dois finir ce livre pour demain, et y a tellement de bruit dans ma chambre, entre Saitô et Takeru, et puis, je suis sûr que Akiya va bientôt rentrer lui aussi... Et je te laisse imaginier le boucan que ça fait quand ce crétin rentre... Haha",

*Je pense que je vais le laisser tranquille alors...*

Zen avait terminé de lire qu'il tenait entre ses mains : ce livre philosophique sur le temps était intéressant... mais sans plus. Il se posa quelques questions existentielles puis se demanda :

*... Qui a inventé le secondes, les minutes les heures ? Pour une seconde fait-elle une seconde ? Pourquoi une minute fait-elle soixante secondes ?*

Après avoir longtemps divagué dans ses interrogations, il décida enfin de détacher son regard du livre. Le blondinet regarda l'étagère où se trouvait son livre, quand Sakis entra dans son champ de vision.
"BOUM !"
L'étudiant s'effondra sur sa table... K.O.

Tandis que les deux blondinets discutaient, Shin s'ajouta à la conversation comme si rien ne s'était passé, avec un ton joyeux:

- "Akiya ? Je crois que son chat a disparu il y a quelques jours...Si c’est le cas, il va sûrement prendre Takeru comme responsable, à cause de son allergie. On va encore passer une nuit blanche~"

Puis il sourit jusqu'aux oreilles. Il semblait avoir repris le contrôle de lui-même. Tandis que le décoloré se levait, Kida lui envoya:

-"Aaah... Vraiment, je me demande comment on fait pour supporter tout ça. On est trop forts!", déclara-t-il fièrement, tandis que l'italien sifflotait en allant ranger son bouquin. Il paraissait vraiment s'être calmé, et c'était tant mieux.

Kida se rendit compte que Zen était retourné à ses occupations. Il lisait un livre (ou faisait semblant de le lire) sur... Le blondinet intrigué se pencha légèrement pour mieux voir, mais le titre du bouquin était en caractères foncés sur une couverture foncée, ce qui rendait difficile sa lecture. Pourtant, malgré l'apparence très ancienne du pavé, le petit blondinet semblait concentré.
Kida se souvint alors qu'il avait lui aussi un bouquin à finir, et s'assit sur la table qui semblait résistante, menant son super livre sous son nez et l'ouvrant à la bonne page. Où en était-il, déjà? Ah, voilà, "l'énigme". Au premier vers, les yeux du blondinet s'arrêtèrent net: mais... CA VOULAIT STRICTEMENT RIEN DIRE! Bon, ok, c'était le principe d'une énigme, quand bien même, à quoi pouvait bien servir ce chapitre, surtout à la fin du bouquin?! Ah, si Rabure-san, l'auteur du livre, était encore vivant, Kida lui aurait bien foutu un bon coup de poing dans la figure... Non non non, c'était pas bien de vouloir réagir comme ça. Kida feuilleta la suite du chapitre, qui semblait toujours aussi incompréhensible au fil des pages. Puis vint la fin du chapitre. Dans les dernières lignes, ce n'étaient plus des vers mais de la prose. ENFIN, il en était à la DERNIERE PAGE (normal, il avait sauté quasi la totalité du chapitre).
Le blondinet entendit soudain un bruit sourd et sursauta. Il tourna immédiatement la tête et remarqua que Zen s'était effondré sur la table. Et aussi que Sakis était dans une position... peu féminine. De là où il était, il ne pouvait le voir mais devinait la raison de l'effondrement de son camarade. En effet, Zen était assis en face de Sakis qui était en jupe, les jambes posées sur la table. Il était donc si émotif que ça? En tout cas, Kida ne put s'empêcher d'éclater de rire. Zen était rouge comme une pivoine, c'était tellement drôle! Puis il jeta un oeil à Shin qui, lui aussi, avait sans doute eu la même vision de là où il était, et était littéralement en plein bug lui aussi. Ils étaient vraiment marrants, ces trois-là!

Le petit Kida se leva pour porter assistance à son ami Zen, voir s'il n'était pas carrément inconscient. Il s'approcha de lui, lui attrapa les épaules et les secoua. Il avait les yeux en spirale comme dans les mangas et saignait presque du nez, et le blondinet ne put s'empêcher de rire une seconde fois en mettant l'une de ses mains à sa bouche, comme pour se retenir. Enfin, Zen se réveilla.




[//HS// Enorme, Sakis, t'as fait tomber tous les mecs comme des mouches là! XD -sauf moi muhaha : p-]

HS : Normal, Kida a déja une copine
Je tiens à m excuser pour Kida et Zen sur ce passage
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Sakis entendit un bruit sourd et sentit une violente vibration. Elle regarda la cause : Zen effondré, la tête la première, sur la table. Kida se mit à rire en secouant l'effondré pour le réveiller. Que s était-il passé pour qu il soit aussi secoué ... ?

".............................................................................. Ah ?"

Tout d un coup, Sakis se rendit compte qu elle portait une jupe. Mais alors... Mais alors ?!

*AAAAAH !!! Mondieumondieumondieumondieumondieu !!!*

L adolescente se leva brusquement et frappa très violemment Kida au ventre pour qu il n'en regarde pas plus ! Haletante, elle reprit petit à petit son calme... Elle regarda d abord son camarade Shin. Tant mieux, il n avait rien vu, l italien était de dos. Pour Kida c est un peu plus probable...

"......Hein ? QU... JE T AI FRAPPÉE ?! JE... JE SUIS DÉSOLÉE !!!"

Puis elle se cogna volontairement le front contre la table, en continuant de s excuser.
Enfin, Sakis regarda Zen, à moitié réveillé. Pour qu il s effondre comme ça, il a du être traumatisé !!! La lycéenne s exclama :

"Je... Je suis vraiment navrée ! Tout est encore de ma faute !!!"

Puis elle se jeta sur son interlocuteur et l enlaça en s écriant :
"Pardoooon !"

Oups... Sakis s était jetée trop brusquement sur le jeune blond, et la chaise s effondra... vers l arrière. Résultat ? Position embarrassante pour ces deux personnes...

[HS : Mais Shin n'est pas amoureux ! Il fait juste une crise de possessivité parce qu'il est pas content de partager son doudou avec les autres, c'est tout~]

".............................................................................. Ah ?"

Visiblement, Sakis venait de se rendre compte des contraintes qu'impliquaient les jupes lorsqu'on en portait. Lorsqu'il fut sûr que tous risques fut écarté, il se retourna... juste à temps pour voir Kida s'écraser lamentablement sur le sol. Il releva les yeux vers la lycéenne qui avait encore le poing levé. Il ne put s'empêcher de penser aux deux claques qu'elles lui avaient mit la veille, et à ce souvenir ô combien douloureux, il passa une main sur une de ses joues qui lui faisaient encore un peu mal lorsqu'il souriait trop. Sakis pouvait vraiment être effrayante lorsqu'elle s'énervait... Pauvre Kida.

"......Hein ? QU... JE T AI FRAPPÉE ?! JE... JE SUIS DÉSOLÉE !!!"

Shin sourit. C'était exactement la même réaction que celle qu'elle avait eu la veille. Enfin, sauf que pour s'excuser, après... Enfin bref. Il chassa ses pensées et se contenta de s'asseoir près de Zen.

"Je... Je suis vraiment navrée ! Tout est encore de ma faute !!!"

Puis, sans prévenir, elle se précipita trop brusquement sur le blond en s'écriant :

"Pardoooon !"

Et ce qui devait malheureusement arriver arriva. Elle s'effondra de tout son poids sur Zen, l'entraînant dans sa chute, les mettant dans une position plutôt suspecte. Trop suspecte pour l'italien qui commençait à être à bout.
Il se leva brutalement en renversant sa chaise, s'attirant à nouveau les foudres du vieux monsieur; mais il ne l'entendait même pas. Il lança un regard glacial aux deux lycéens encore à terre et déclara d'une voix toute aussi froide :

"Je vais prendre l'air."

L'italien s'en alla sans un mot tout en claquant violemment la porte, ignorant les cris de l'autre vieux qui lui promettait de lui pourrir l'année avec des heures de colles. Une fois sorti, il se laissa glisser contre le mur en soupirant. Mais qu'est-ce qui lui arrivait, à la fin ? Il en avait marre de ses réactions, de son comportement, de ses sentiments... Il en avait marre de lui. Il se détestait. Et ça n'allait pas en s'améliorant...

[HS : Mon dieu. Shin n'arrête pas de péter les plombs dans tous mes RP. A ce rythme-là, il va devenir suicidaire... ._.]

Zen, à moitié réveillé, ne put entendre que bruits violents et des voix. Un peu plus tard, il reprit ses esprits et se rendit compte que Kida agonisait et Sakis était rongée par les remords (et avait une trace rouge sur le front).
Puis la lycéenne aux longs cheveux bleus se tourna vers le blondinet, et s'excusa :
"Je... Je suis vraiment navrée ! Tout est encore de ma faute !!!"

Tout d'un coup, elle se jeta sur Zen et l'enlaça en s’écriant :
"Pardoooon !"

*Hein ?!*

Manque de chance, la chaise bascula en arrière, et fit chuter les deux adolescents. Le temps que l'étudiant comprenne ce qu'il se passe, il était dans une position très embarrassante avec Sakis... D'abord, un baiser involontaire, et maintenant ça ?
Sans pouvoir réagir, le blondinet -rouge comme une tomate- fixa dans les yeux la personne maladroite qui s'était précipitée sur lui... Il se plongea dans ses yeux d'un bleu océan, en harmonie avec ses longs cheveux qui frôlaient le visage de Zen.
Après quelques minutes de silence, il prit enfin la parole :
"Euh... Est-ce qu'on va rester encore longtemps comme ça ?"

Alors qu'il secouait les épaules de son camarade pour tenter de le réveiller tout en rigolant, son sourire se figea net: Kida avait eu le malheur de lever la tête, croyant qu'entre temps Sakis s'était rendu compte de sa position et s'était rassise normalement, mais... les yeux noisette ronds du blondinet prouvaient bien le contraire. Il ne vit pas le coup venir: la jeune fille s'était levée précipitamment alors que Kida était sur le mode pause et lui avait asséné un coup de poing terrible dans le ventre. Automatiquement, le blondinet se plia en deux en grimaçant et perdit l'équilibre. Il se tenait le ventre avec les mains, puis la douleur finit par s'atténuer. Entre temps, Sakis, haletante, s'était finalement calmée elle aussi et hurla au blondinet à terre:

"......Hein ? QU... JE T AI FRAPPÉE ?! JE... JE SUIS DÉSOLÉE !!!"

Kida ne répondit rien, sans doute parce qu'il ne savait pas quoi dire. Lui aussi avait vu la même chose que Zen, mais un très bref instant, si bref qu'il ne s'ne souvenait d'ailleurs même plus. Mais la violence de la lycéenne est ce qui marqua le plus le blondinet. Peut-être qu'elle aussi avait un passé de yankee? Ou alors elle avait appris le self-défense? Soudain on entendit un bruit qui tira Kida de ses réflexions: c'était Sakis qui se tapait le front contre la table, tout en continuant de s'excuser. Le blondinet reprit le contrôle de lui-même et se releva tant bien que mal, se dépoussiérant un peu, et agitant les mains en lui répondant en souriant:

-"Arrête de faire çaaaa!! Regarde, tu vois? Je vais très bien!"

Comme elle continuait, Kida s'approcha et la retint par les épaules. Enfin, elle s'arrêta. Son front était tout rouge, c'était malin. C'est alors que les yeux bleus de la jeune fille se posèrent sur l'autre blondinet, Zen, qui était assis sur sa chaise, conscient certes, mais paraissait encore un peu sonné. La lycéenne lui fit aussi ses plus plates excuses:

-"Je... Je suis vraiment navrée ! Tout est encore de ma faute !!!"

Mais personne ne s'attendait à ce qu'elle se lance vers Zen en hurlant "Pardonnn" et s'élancant tellement fort dans ses bras qu'ils tombèrent tous les deux à la renverse. La demoiselle se trouvait maintenant sur le lycéen qui était quant à lui allongé par-terre, pour faire simple: une position assez embarassante. D'ailleurs ou pouvait voir le teint du garçon virer une fois de plus au rouge. Kida eut un réflexe assez étrange si je puis dire, ce fut de constater la réaction de Shin: mais il n'était plus là. Kida tourna la tête en regardant aux alentours, mais il avait bel et bien disparu. Peut-être les avait-il prévenus de son départ? En tout cas, le blondinet ne l'avait pas entendu.
Pendant ce temps-là, les deux lycéens étaient toujours en train de se demander ce qu'ils fabriquaient, dans cette position suspecte. C'est Zen qui déclara en premier:

-"Euh... Est-ce qu'on va rester encore longtemps comme ça ?"

Kida s'interrogeait sur la destination de Shin et, inquiet, finit par annoncer aux deux autres, malgré tout en plaisantant:

-Dites, sans vouloir vous déranger dans votre petit jeu... Vous sauriez pas où est passé Shin?

Il souriait en tendant une main à qui voulait la prendre pour se relever, attendant une réponse.

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//HS// J'aurais jamais du dire ça, alors... XD Kida est si méchant que ça? 3_3 Enfin bref j'ai une petite question, Shin: tu quittes le RP ou tu comptes revenir? =3 //

[HS : Non non, Shin reste dans le RP, vous inquiétez pas, il a juste eut un égarement passager, c'est tout~]

C était la première fois que Sakis remarqua les yeux argentés de Zen... Ils étaient si beaux... Rares étaient les personnes qui en possédaient... L un de ses yeux était couvert par les mèches blondes du jeune homme. la lycéenne le contempla pendant quelques instants, sans s apercevoir que la personne sur laquelle l adolescente se tenait était rouge d embarras... D embarras, pas vrai ?

"Euh... Est-ce qu'on va rester encore longtemps comme ça ?"

Ah, en effet, Sakis avait oublié qu ils étaient dans une position assez suspecte.
"Dites, sans vouloir vous déranger dans votre petit jeu... Vous sauriez pas où est passé Shin ?"

La jeune fille rougit, et se leva immédiatement.

*Votre petit jeu... Déja qu il y a des rumeurs sur Shin et moi, s il y en a plus sur un soi-disant "couple" avec Zen... >< *

Pour changer de sujet, elle répondit à Kida :
"Je vais le voir... Je ne sais pas, mais... J ai l impression qu il me ressemble beaucoup."

La lycéenne n en dit pas plus, se souvenant de ce que Shin lui avait dit à l entrée de la bibliothèque. Elle décida de le rejoindre, résolue à savoir ce qui n allait pas. Elle ouvrit la porte et vit l italien, par terre, le dos adossé au mur.
Sakis s assit face à lui et lui murmura :
"Dis-moi ce qui ne va pas..."

[HS : Hum... Ça prend une tournure plutôt étrange... =3=']

"Dis-moi ce qui ne va pas..."

Shin sursauta lorsque cette voix un peu trop familière le tira de ses tourments. Il releva la tête et son regard croisa celui de Sakis; et pendant un petit moment, il resta là, à la fixer sans rien dire, se perdant dans ses yeux si bleus... Pendant quelques secondes, il fut tenté de se confier à elle. Seulement quelques secondes. Il se releva brusquement en affirmant d'une voix moins assuré qu'il l'aurait voulu :

"Tout va très bien. Je... je n'ai aucun... problème."

A peine eut-il finit sa phrase que le décoloré dut s'appuyer contre le mur pour ne pas tomber. Il tremblait... Instinctivement, il chercha dans une de ses poches sa boîte de comprimé, mais quand il l'ouvrit, il n'y avait plus rien à l'intérieur.

"Tch... C'est pas le moment..."

Soudain, une violente douleur lui traversa le crâne, et malgré tous ses efforts, il finit par tomber à genoux. Ce n'était pas normal... D'habitude, ça ne prenait jamais autant d'ampleur, et il arrivait toujours à se contrôler... Alors pourquoi il fallait que ça lui arrive maintenant ?

"Ne t'inquiète pas, ça va passer... J'ai l'habitude..." Dit-il dans une tentative pour la rassurer.

Sauf qu'il ne pas savait lui-même si c'était vrai.

"Dites, sans vouloir vous déranger dans votre petit jeu... Vous sauriez pas où est passé Shin ?"

Ah, c'est vrai, il disparu tout à coup... Sakis, jusqu'à présent allongée sur Zen, se mit à rougir, avant de se lever rapidement.
Elle répondit à Kida :
"Je vais le voir... Je ne sais pas, mais... J ai l impression qu il me ressemble beaucoup."

Le blondinet se posa des questions... Il avait entendu par un de ses camarades de classe que deux Européens (dont un nouvel arrivant) s'étaient embrassés dans la salle de retenue. Et... Et si c'était vrai ?
La jeune fille aux longs cheveux bleus sortit de la bibliothèque pour rejoindre son ami italien. Immédiatement, Zen se tourna face à Kida et lui demanda :
"Au fait, tu connais déjà sûrement la rumeur, mais tu es au courant qu'un couple Européens s'était embrassé pendant l'heure de colle ? Beaucoup de gens en parlent maintenant... Et si ce duo amoureux était..."

Il n'en dit pas plus, pour que Kida fasse sa propre déduction lui-même.

//HS// Alors là, le post se sépare carrément en deux XDD//
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Apparemment, la plaisanterie de Kida quant à leur "petit jeu" ne laissa pas indifférente Sakis, qui se releva immédiatement en ignorant par la même occasion la main tendue du blondinet. Puis elle répondit:

-"Je vais le voir... Je ne sais pas, mais... J ai l impression qu il me ressemble beaucoup."

Ah? Mystérieuse réponse, qui laissa le petit lycéen aux yeux noisette sur sa soif, mais tant pis. La demoiselle fila donc de la biblitohèque pour aller chercher l'italien disparu. Pendant ce temps-là, Zen qui était allongé s'était maintenant relevé (Kida venait de se prendre un deuxième vent mais pas grave XD) comme put le constater l'autre blondinet en se retournant.
Zen lui murmura soudain:

-"Au fait, tu connais déjà sûrement la rumeur, mais tu es au courant qu'un couple Européens s'était embrassé pendant l'heure de colle ? Beaucoup de gens en parlent maintenant... Et si ce duo amoureux était..."

En effet, il en avait déjà entendu parler dans les couloirs, mais il n'avait jamais su qui c'était. En effet, le blondinet avait peut-être raison... Kida lui répliqua:

-Non... Tu crois?

Après un court moment de silence, Kida passa son bras autour du cou de Zen et lui dit en rigolant (mais assez bas pour ne pas se faire remarquer):

-"Zen a encore fait des siennes! Haha!"

Puis avec son poing lui frotta amicalement la tête avant de le lâcher. Le blondinet croisa alors les bras et, en grimaçant, lança:

-"Tu crois qu'il faudrait aller les voir?"

Et continua, en partant vers une étagère, les coudes en l'air et les mains sur la tête en guise d'"oreiller":

-"Moi, je serai plutôt d'avis qu'on les laisse régler ça entre eux, mais bon..."

Enfin, il se retourna, toujours dans la même position, et termina:

-"Non?"