Déjeuner pour en savoir plus... [PV : Shin] [Fini]

Aujourd'hui, il faisait plutôt beau. Quelques petits nuages par-ci par-là, sans plus. C'était l'heure du déjeuner, et Zen se rendit à la cafétéria pour... déjeuner. A ma vue du plat, le blondinet savait immédiatement qu'il serait infect : une purée d'une couleur orangée assez suspecte accompagnée de viande (à l'aspect de viande de porc) à moitié cuite. Il prit donc son plateau et avança, en quête d'une table libre assez propre... avec des personnes qu'il connaissait si possible.
A sa droite, il aperçut l'étudiant aux cheveux décolorés qu'il avait croisé au cimetière, seul à une table.

*L'italien de la dernière fois, si je me souviens.*

Zen s'approcha donc de lui et demanda d'un air guilleret :

"Salut ! Shin c'est ça ? Est-ce-que la place est libre ?"

On ne pouvait pas dire que la matinée de Shin avait été intéressante... Il avait enchaîné cours ennuyeux sur cours inutiles, en passant par les cours sans intérêt apparant et ceux dont on pouvait se demander pourquoi ils figuraient dans le programme scolaire d'un lycéen. De toute façon, même si ses cours avaient été intéressants, le jeune homme avait déjà fini le programme de l'année il y a bien longtemps. Il se demandait d'ailleurs pourquoi il faisait l'effort de venir en cours, vu qu'il n'en avait pas besoin. Perdu dans ses réflexions, il réalisa soudain qu'il était en train de se diriger vers les dortoirs. Il soupira avant de revenir sur ses pas, direction la cafétéria. Il devrait faire plus attention à où il allait...
Une fois arrivé, il constata avec étonnement qu'il était parmi les premiers arrivés, malgré le grand détour qu'il avait fait. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre... En allant se servir, l'italien s'apperçut qu'il restait des sushi et du gâteau au chocolat. Quelle chance... Depuis le début de l'année, il n'avait jamais eu de plats convenables ; on pouvait dire que l'ironie du sort l'avait bien aidé sur ce coup-là.

C'est donc tout content qu'il s'assit à une table du fond, s'apprêtant à savourer son premier véritable déjeuner (et surtout sa première véritable pâtisserie, faute de ne pas avoir trouvé de pâtissier dans les environs) depuis son arrivée au campus. Le décoloré regarda autour de lui : personne n'était encore venu dans cette partie de la salle, et ce n'était pas pour lui déplaire : quoi de mieux que de manger en paix ? Surtout s'il devait supporter la compagnie ennuyeuse de pots de colle... A vrai dire, il avait toujours mangé seul, en Italie, sauf l'année ou Shôichi était venu... Non, pas de souvenirs déprimants maintenant, il aurait largement le temps d'y penser plus tard. Afin de se changer les idées, il se mit à dépiauter avec ses baguettes un pauvre sushi qui n'avait rien demandé.

"Salut ! Shin c'est ça ? Est-ce-que la place est libre ?"

Le lycéen sursauta, interrompant sa dissection et par la même occasion le calvaire du malheureux sushi qui reposait pitoyablement dans son assiette. Il reporta son attention sur le garçon qui venait de l'interrompre et reconnut Zen, l'orphelin qu'il avait rencontré au cimetière. Il l'avait vu dans une position de faiblesse... A cette pensée, Shin ne put retenir une grimace agacée, qu'il réprima aussitôt et la cacha sous un de ses grands sourires. Faire comme si de rien n'était. Oublier ce qu'il s'est passé et aller de l'avant. C'était la meilleure démarche à suivre, à son point de vue.

"Oui, vas-y assieds-toi, je t'en prie !"

Pendant que son interlocuteur s'exécutait, Shin en profita pour analyser le contenu de son plateau. De la nourriture douteuse... Se focalisant à nouveau sur le propriétaire dudit plateau, il enchaîna toujours avec son perpétuel sourire :

"Il semblerait que tu ne sois pas arrivé assez tôt pour avoir des sushi... Tu en veux un ?"

Suite à la question posée par le jeune blondinet, Shin grimaça pendant une très courte durée. Grimace qu'il masqua assez instantanément par un des sourires les plus faux que Zen avait vu dans toute sa vie. Il le savait, parce que sa mère est... -ou plutôt était- une psychologue spécialisée : elle savait détecter certaines expressions du visage... et avait fait part d'un peu de son expérience pendant sa vie écourtée. Puis, l'étudiant aux cheveux décolorés répondit :
"Oui, vas-y assieds-toi, je t'en prie !"

*Shin est quand même un peu particulier. Il est pas dégouté par moi, quand même... ?*

Zen s'assit tranquillement, et vit que Shin avait déjà "entamé" sa nourriture. Celui-ci poursuivit :
"Il semblerait que tu ne sois pas arrivé assez tôt pour avoir des sushi... Tu en veux un ?"

Le jeune prince refusa immédiatement :
"Non merci. Je vais juste manger le dessert et du pain. C'est plus que suffisant..."
Il mentait, et ça s'entendait. Le jeune blond ne voulait surtout pas dépendre des autres, et encore moins les gêner comme en leur prenant à manger. Il regarda une dernière fois sa misérable pitance sur son plateau, avant de commencer son dessert.

[H.S.] : Ça me rappelle étrangement quelqu'un... Pas vrai, Shin ?

[HS : Mais je ne vois pas de qui tu parles, mais alors là pas du tout~]

""Non merci. Je vais juste manger le dessert et du pain. C'est plus que suffisant..."

La réponse prompte, inattendue et ferme de son interlocuteur déconcerta le jeune homme quelques instants. Pourquoi avoir refusé ? Il savait très bien que le contenu de son assiette était immangeable, et il ne voulait pas de sushi ? Non, le problème n'était pas là. Son ton un peu abrupte et la rapidité avec laquelle il avait parler était loin d'être naturel. Alors pourquoi se forcer ? Et soudain, une pensée traversa son esprit, et il se mit à sourire sans raison apparente. Zen aurait refusé... Par fierté ? Ou par politesse, cela dépendait du point de vue... De toute les personnes qu'il ait jamais croisées, le lycéen au cheveux verts était le seul à avoir eu une réaction semblable, à part... Non non non, ne pas se laisser divaguer maintenant, alors qu'il était au beau milieu d'un lieu publique et rempli de gens. Il était tellement habitué à tous ces gosses de riches hypocrites et se jetant sur la moindre chose qu'on leur faisait miroiter que ce genre de comportement était particulièrement intéressant pour lui. L'orphelin pourrait bien le distraire un certain temps, pensa-t-il en élargissant son sourire.

"Je sens qu'on va bien s'entendre..." Murmura-t-il plus pour lui-même qu'autre chose.

Puis, d'un coup, le décoloré sortit de toutes ses réflexions bizarres et relança la conversation en prenant un sushi avec ses baguettes et en l'apportant à sa bouche :

"Alors, ta matinée s'est bien passée ? Tu as eu des cours intéressants ?"

[HS : Oui, je suis consciente que le caractère de Shin est vraiment bizarre et incompréhensible. Mais c'est ce qui le rend particulièrement intéressant~ ♪]

[H.S.] : Oula la question ! Je sais même pas on est quel jour... Bon, je raconte n'importe quoi, ça devrait aller

"Alors, ta matinée s'est bien passée ? Tu as eu des cours intéressants ?

_ Les seuls cours qui m'intéressent, c'est ceux de théâtre. Il n'y a qu'ici que je me sens vraiment à l'aise, parce que je peux interpréter un rôle et être quelqu'un d'autre..."

En effet : Zen préférait ne pas être lui-même...

*Si seulement je pouvais le faire dans la vraie vie...*

S'il savait qu'il était schizophrène... Son autre "soi" est beaucoup plus froid et méprisant, à vrai dire. Le blondinet acheva son dessert (seule chose mangeable sur son plateau) et commença à déguster son "pain", à l'allure trop cuite sur les côtés.

*A noter : Toujours venir tôt pour le déjeuner pour avoir de la meilleure nourriture.*

Il croqua un morceau de son pain : mie trop salée, croûte trop dure. Les boulangers ajoutaient d'habitude un peu de sel pour donner du croustillant au pain, mais celui-ci était tout simplement immangeable. Il décida alors de reposer sa miche de pain sur son plateau et de combler sa faim avec de l'eau. Après un petit silence, il poursuivit la discussion : "Et toi ? Il y a des cours qui t'intéressent ?"

"Les seuls cours qui m'intéressent, c'est ceux de théâtre. Il n'y a qu'ici que je me sens vraiment à l'aise, parce que je peux interpréter un rôle et être quelqu'un d'autre..."

Quelqu'un d'autre ? Zen n'avait pas l'air de s'aimer, comme lui... Il s'attendait à ce qu'il rajoute quelque chose, mais voyant que le blond préférait conserver le silence, il se contenta de manger ses sushi consciencieusement. Qu'ils étaient bons ! D'accord, ça ne rivaliseraient jamais avec la cuisine italienne qui lui manquait cruellement, mais c'était un agréable changement comparé à ce qu'il avait l'habitude de manger à la cafétéria. Pauvre Zen, son pain avait vraiment l'air infect... Pour une fois, il compatissait pour quelqu'un, mais comme il avait formellement refusé ses sushi, le décoloré ne réitéra pas sa proposition. De toute façon, il lui en avait proposé uniquement pas politesse. Ça l'arrangeait, dans le fond, il en aurait plus pour lui.
Il essaya difficilement à récupérer les miettes de sushi qu'il avait éparpillé peu avant l'arrivé de Zen avec ses baguettes, avant de renoncer. Pourquoi les japonais n'avaient-ils pas inventé ou piqué chez les occidentaux la fourchette, qui était quand même beaucoup plus pratique ?

"Et toi ? Il y a des cours qui t'intéressent ?"

Le lycéen releva sa tête, abandonnant le problème des sushi afin de considérer son interlocuteur. Visiblement, il avait l'air sérieux. Bon, alors essayons de donner une réponse sérieuse...

" Et bien... Disons que j'ai déjà bouclé le programme de l'année, alors j'ai plutôt l'impression de suivre de longues révisions assez ennuyeuses. A part dans les matières artistiques, où rien n'est jamais pareil... Mais je n'ai pas vraiment la fibre artistique, donc je n'apprécie aucun cours en particulier."

Shin sourit et commença à savourer son gâteau, satisfait de sa réponse. Et tant pis pour le sushi émietté...

" Et bien... Disons que j'ai déjà bouclé le programme de l'année, alors j'ai plutôt l'impression de suivre de longues révisions assez ennuyeuses. A part dans les matières artistiques, où rien n'est jamais pareil... Mais je n'ai pas vraiment la fibre artistique, donc je n'apprécie aucun cours en particulier."

Comparé à Zen, le décoloré était déjà en avance sur ses études... Ce qui l'intrigua un petit peu. Qui est-il et comment a-t-il fait pour pouvoir connaître tout le programme ? Il posa donc une question :
"... Quel âge as-tu ?"

C'était très simple : s'il avait 17 ans ou plus, c'est qu'il avait redoublé et qu'il avait, logiquement, déjà fini son programme. S'il en avait 16, c'est que c'est un acharné des études. S'il en avait 15 ou moins, c'est un surdoué...
Ayant fini de boire son verre d'eau, le jeune blond attendit que Shin finisse son gâteau (qui avait l'air assez appétissant). Après tout, c'est un ami... non ?

[H.S.] : Un peu bizarre ce que j'ai écrit... xD
Tu m'excuseras, Shin

"... Quel âge as-tu ?"

La question surprit l'italien, avant de comprendre où Zen voulant en venir. Il devait penser qu'il était un redoublant... Mais heureusement pour lui, ce n'était pas le cas. Ses parents l'auraient massacré s'il avait eu le malheur de rapporter une note en dessous de 16, avec tout l'argent qu'il déboursaient en cours particulier et la réputation qu'il devaient entretenir. (même si dans le fond, c'était juste un prétexte en plus pour pouvoir le frapper et évacuer le stress causé par leurs travail, mais ils n'avaient jamais pu en profiter, car leur fils se débrouillait toujours pour avoir de bonnes notes.) De toute façon, il avait toujours eu une longueur d'avance sur les autres, cours particulier ou pas, même si ses parents avaient toujours refusé de lui faire sauter une classe.

"16 ans. Comme toi, j'imagine ?"

Il finit son gâteau le plus lentement possible, mais cela ne suffit pas à combler son besoin sans fin de glucose si important à ses yeux. Alors il sortit un paquet de marshmallow qu'il conservait toujours sur lui et commença à les dévorer toujours aussi lentement, avant de se tourner vers le blond et de lui tendre son paquet :

"Ça devait vraiment pas être très nourrissant et très bon. Tu veux des marshmallow ?"

"16 ans. Comme toi, j'imagine ?"

*Acharné des études... Ou surdoué.*

Finalement, il sortit un paquet de marshmallow d'on ne sait où, et commença par les dévorer. Lentement mais sûrement. Puis Shin tendit le paquet vers le blondinet et déclara :

"Ça devait vraiment pas être très nourrissant et très bon. Tu veux des marshmallow ?"

Zen allait répondre qu'il n'avait pas faim, mais son ventre le trahit d'un joli bruit de gargouillement. Il sourit alors et répondit au décoloré :
"Non merci. Ça me va très bien comme ça !"

Zen ne savait pas quoi dire pour meubler la conversation assez limitée des deux étudiants. De quoi pouvait-il parler ? Des larmes que Shin avait versées au cimetière ? Non, il n'apprécierait pas. De son passé ? Idée stupide, s'il avait pleuré, c'était sûrement à cause d'un passé douloureux. Le jeune blond leva les yeux et regarda l'italien un petit moment. Il avait une marque sous l'œil... De quoi pouvait-il s'agir ? Et puis, cette envie de marshmallow d'un seul coup...

"Tu adores les marshmallow à ce que je vois ! On dirait que tu en manges tous les jours !"

"Non merci. Ça me va très bien comme ça !"

Ah. Il avait oublié que le blond ne voulait surtout pas accepter quoique ce soit venant de sa part. Franchement, il y avait de quoi forcer l’admiration. Mais la seule pensée qui vint à l’esprit du décoloré, sur le moment, était : "Tant pis pour lui~"
Tout en continuant de réduire à une vitesse constante la population de marshmallow de son paquet, Shin remarqua que Zen avait l’air d’éviter de le regarder, comme s’il pensait à quelque chose de gênant. Comme s’il pensait... A ce qui s’était passé dans le cimetière ?
Sans s’en rendre compte, le simple souvenir de cette scène suffit à ce qu’il arrête de manger. Que répondrait-il, si l’orphelin abordait ce sujet ? Il ne préférait même pas y penser. L’italien espérait vraiment qu’il ne lui demande pas ce qui c’était passé ce jour-là. Puis finalement, le regard de Zen se posa à nouveau sur lui. Ca voulait dire qu’il ne pensait plus à la dernière fois. D’un coup, il se sentit revivre, en témoigna le retour de son activité favorite, le grignotage de sucreries.

"Tu adores les marshmallow à ce que je vois ! On dirait que tu en manges tous les jours !
- Tous les jours, c’est peut-être un peu exagéré... Mais effectivement, j’en mange souvent, quand ce n’est pas autre chose. J’ai besoin d’une grande quantité de glucose pour réfléchir, alors je mange presque tous le temps des trucs sucrés. "

Le lycéen mâcha pensivement un de ses bonbons, avant de rajouter en souriant :

"Et toi ? Il y a quelque chose que tu aimes manger ? "

[HS : Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je fais un RP avec Shin, j'ai toujours l'impression qu'on en vient toujours à la nourriture ? XD]

[H.S.] : Aaah ! Fallait pas poser cette question, c'est beaucoup trop limité xD

"Et toi ? Il y a quelque chose que tu aimes manger ? "

"Non, pas particulièrement. Et puis, si j'aimais manger quelque chose, je ne pourrais pas le manger tous les jours, haha..."
Le réfectoire se faisait de plus en plus bruyant. Et comme Shin avait fini de manger, Zen lui demanda :
"Si on y allait ? On pourrait trouver un endroit plus calme, qui sait ?"
Le blondinet se leva et débarrassa son plateau, puis il poursuivit :
"Au fait, tu avais dit que tu débarquait "fraichement d'Italie". Tu es italien ?"

[HS : Mais Shin aime la bouffe, qu'est-ce que tu veux ! Je ne peux pas lutter contre ça. XD]

"Non, pas particulièrement. Et puis, si j'aimais manger quelque chose, je ne pourrais pas le manger tous les jours, haha..."

Oh. Quelle tristesse de ne pas avoir un plat préféré. Il était vraiment triste pour lui. Pour Shin, c'était inconcevable. La vie de Zen devait vraiment être dur au quotidien.

"Si on y allait ? On pourrait trouver un endroit plus calme, qui sait ?
- Je plussoie. Il commence vraiment à avoir beaucoup trop de monde à mon goût."

Tout en débarrassant son plateau, il jeta un regard dédaigneux aux personnes qui s'étaient installées non loin de là. Ce n'étaient pas qu'il n'aimait pas les gens, mais il n'aimait pas ce qui les caractérisaient. Toutes ces personnes, faites sur le même modèle, à parler des mêmes choses, à s'habiller pareil, à avoir les mêmes pensées... Rien qu'à cette idée, il ne put réprimer un frisson d'horreur. Au moins, sa dure vie l'avait empêché de devenir un clone. Le blond poursuivit la conversation, le tirant de ses pensées :

"Au fait, tu avais dit que tu débarquait "fraichement d'Italie". Tu es italien ?
- Pas vraiment. En fait, je suis né au Japon, mais je suis retourné vivre pendant neuf ans en Italie lorsque mon père (italien) a hérité de l'entreprise de mon grand-père. Et je ne suis revenu que récemment ici."

Préférant changer de sujet avant qu'il ne lui pose une question comme : "Et pourquoi est-tu retourné au Japon ?", il ajouta en souriant :

"Alors, où allons-nous ? Pour ma part, je propose la bibliothèque : A cette heure-ci de la journée, il n’y a pratiquement personne."

- Pas vraiment. En fait, je suis né au Japon, mais je suis retourné vivre pendant neuf ans en Italie lorsque mon père (italien) a hérité de l'entreprise de mon grand-père. Et je ne suis revenu que récemment ici."

*Une histoire de famille assez compliquée, sûrement liée à la fois où il a versé quelques larmes au cimetière.*

Quelque part, Zen se sentait mal à l'aise, parce qu'il avait lui aussi perdu ses parents.

Le décoloré poursuivit :
"Alors, où allons-nous ? Pour ma part, je propose la bibliothèque : A cette heure-ci de la journée, il n’y a pratiquement personne."

La bibliothèque ? C'est vrai que Zen n'avait jamais visité cet endroit. Et puis, cet endroit est plutôt calme. Adjugé, vendu !
"Bonne idée ! J'espère que tu sais où se trouve cette bibliothèque, au moins."

[Suite dans la bibliothèque]